viewtopic.php?f=3&t=422
Nous avons vu de petites difficultés surgir, comme la fluctuante inductance primaire en fonction de la fréquence et de l’amplitude.
Finalement poussé par la curiosité et grâce à une simulation approchée, j’ai drivé un étage de sortie PP EL84 (Cibot) via un circuit provisoire externe appliquant la correction différentielle.
J’avais déjà expérimenté avec ce mode de correction un PP UL EL84 (viewtopic.php?f=3&t=170&hilit=bell) mais ses transfos de sortie étaient de taille généreuse, ce qui est loin d’être le cas ici avec ces Supersonic W8 :
Un petit rappel au sujet de la correction différentielle…
Le brevet Bell :
https://patents.google.com/patent/US8686793
Un précurseur en 1925 : Harold S. Black :
https://patentimages.storage.googleapis ... page-1.png
Le principe dans son état idéal : L’ampli diff. de gainA fournit le signal vers HP : OUT = IN *gainA + défauts
Le pont résistif R2/(R1+R2) divise d'un facteur égal au gainA.
L’ampli diff. de gainB reçoit d’un côté IN et de l’autre OUT/gainA = IN + défauts/gainA
En sortie de l’ampli de gainB ne subsistent que les défauts amplifiés.
Ces défauts vont être soustraits à IN dans l’ampli de gainA.
Résultat final : les défauts sur OUT sont réduits d’un facteur 1/(1+gainB)
Notez que les défauts propres à l’ampli gainB ne sont pas corrigés.
Dans les défauts de gainA corrigés on peut distinguer les dh, les bruits et ondulations, les fcem en retour HP (gestion de l'amortissement), les non-linéarités de bandes passante et de phase, les variations d'impédance en aval...
Notez également qu'il n'y a pas de notion de gain à vide et gain en boucle, contrairement à un système contre-réactionné ;
en absence de défauts, l'ampli gainB se tourne les pouces (zéro en sortie) !
A suivre … depuis la plage de sable blanc…en écoutant crépiter l'ambre solaire dans les nombrils.
